Les aurores II

...la suite.

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Les aurores I

Photos prises dans la nuit du 10 septembre à Alma.

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Nouveau look

Bon j'aime pas mal mieux comme ça. Juste un résumé de critique et le reste sur une autre page, cool non ? :)

(en fait ca m'a pris tout mon jeudi soir pour y arriver...je me surprends à être encore joyeux et positif...)

A+
J.-M.

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The Coral - The Invisible Invasion

Un autre effort intéressant de The Coral. D'ailleurs, pour ce quatrième album, ils ont quitté leur label indépendant pour le géant Sony International... Mais peu importe, il s'agit là de leur meilleur album à ce jour. Décidément, pour le son c'est encore plus années 60 que jamais, avec tout ces accents psychédéliques, l'orgue qui est souvent présente sans oublier...la voix de Jim Morrisson. La voix du chanteur y ressemble à s'y méprendre et disons que musicalement, les Corals rapellent étrangement....les Doors. Je vous jure que certaines tounes de cet album auraient pu se retrouver sur n'importe quel album du célèbre quatuor et on n'aurait rien trouvé de louche.

D'autres tounes sont quand même plus actuelles, entre autres la très entrainante "In The Morning", alors que d'autres sonnent plus rock garage (Somethings Inside of Me, Arabian Sand). D'autres chansons impressionnent par la qualité des harmonies vocales (Far from the Crowd) : ça vient nous chercher vous savez :)... En général, c'est un album aux arrangements biens choisis et qui démontre une très bonne maîtrise du style de la part du groupe. Gros merci aux producteurs Geoff Barrow et Adrian Uttley, tous deux membres de Portishead.

C'est donc très intéressant à écouter, en particulier pour les nostalgiques d'une certaine époque, qu'ils l'aient vécue ou non... Finalement, c'est un album intelligent, qui sonne bien et qui est assez varié pour ne pas s'en lasser trop vite.

Dignes d'intérêt : So Long Ago, Arabian Sand, In The Morning.

Note : 7/10
Site officiel du groupe

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Interpol - Antics

Cet album là est sorti il y a un an déjà, je viens de l'écouter et sous les pressions exercées par une grande partie de mon lectorat ;). J'ai finalement décidé d'en faire une critique.

J'ai eu un peu de misère à embarquer dans "Antics". Mais attention, ce n'est pas que j'ai trouvé cet album mauvais mais... L'album contient son lot de bonnes - très bonnes - tounes. En particulier C'mere et Length of Love qui sont toutes deux excellentes. Même constat pour Evil, Narc et Slow Hands. C'est bien parti vous direz, bien oui, si ça vous contente d'acheter un album pour 5 bonnes tounes.

Ca part mal...
Il ne pouvait guère y avoir de pire choix pour démarrer l'album que Next Exit, un langoureux slow de fin de soirée. J'sais pas, normalement on finit un album avec une toune comme ça, en espérant que le fan ne se rende pas jusque là. Tu peux pas commencer un party avec ça c'est impossible. Ça lève pas.

Et puis après ce dur moment, vient l'excellente Evil...
Le problème c'est qu'il y a un sérieux manque de constance sur cet album, on dirait qu'on avance avec eux le temps d'une toune et que paf! ils viennent nous faire retomber de notre trip avec une chanson très moyenne.

Une recette ?
C'est peut être un constat qu'on fait souvent lorsqu'un band semble avoir trouvé la recette du succès et qu'il entend l'appliquer à toutes ses créations. Un reproche que leur ont aussi fait certains autre critiques - malgré que plusieurs crient au génie - qui reprochent au groupe de vouloir recréer le "buzz" de leur premier album. Et cela empèche manifestement cet album de se trouver une véritable place au soleil, une véritable identité.

Le doute, toujours le doute...
Et puis là c'est l'éternel questionnement : "Est-ce que je l'ai vraiment écouté assez pour bien plonger dedans ?" Parce que des fois ça vient tranquillement : on a rarement aimé nos albums préférés du premier coup. On persévère à écouter parce qu'on sent qu'il y a là quelque chose qu'on a pas encore "catché". Mais ici, ce n'est pas le cas malheureusement. Les tounes qu'on aime pas au début, ben on les aime pas après 4-5 écoutes. Et le contraire est aussi vrai, ce qu'on a aimé tout de suite, on l'aime toujours.

Et pour finir...
J'sais qu'il y a bien du monde qui trippent pas mal fort sur Interpol. Je les comprends, leur premier album était génial. Cet album n'est pas mauvais, loin de là. Mais force est d'admettre qu'ils n'ont pas réussi, comme bien d'autres à garder la même énergie et toute la grandeur de leur premier album.

Sans oublier...
La note : 6/10 (ça fitte pas mal avec "6 bonnes tounes sur 10", mais bon, c'est quand même la note de passage)

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Les vieilleries

Je me suis résolu à retirer définitivement mon ancien blog MSN. Ne voulant pas tout perdre des quelques critiques que j'y avais placées, j'ai tout transféré ici. Les voici en vrac.
Au menu : Fiona Apple, Stephen Malkmus, LCD Soundsystem, Bloc Party et The Coral.

Et en passant j'avais été trop sévère avec LCD Soundsystem, c'est vraiment un album béton, mais ça prends quelques écoutes... :)

J'ai aussi ajouté quelques liens intéressants, en particulier pour des MP3 gratuits et légaux de LCD Soundsystem et des vidéos du dernier...prochain album de Fiona.

J.-M.

Fiona Apple - Extraordinary Machine (2003, version "internet")

Rien d'autre à dire que les dirigeants de Sony Music peuvent, tant qu'à moi, se foutre au cul les millions de CD "lustrés, lacqués, polis" qu'ils continuent de produire et distribuer sans gêne tout en continuant de prétendre que cet album n'est pas assez commercial et ne contient pas de hit. Ils ont raison, pas de hit et rien de "passable" à la radio. Est-ce un raison valable pour le placer sur les tablettes (ça fait 2 ans maintenant...). Ça peut juste arriver aux "très, très" mauvais albums, mais encore...Pour moi, ils ont dû se tromper à la réunion stratégique et placer dans le lecteur CD le tout dernier de Céline, j'sais pas...Et puis, la voici ma critique...

Premièrement, c'est un album incroyable, pas de doute. Genre d'album qui fait dire : "Wow, j'ai jamais entendu de quoi de pareil". Mon cousin Alex me disait que ca rappelait un peu Jeff Buckley, c'est vrai, je n'y avait pas pensé. Pensez par exemple à la première fois que vous avez entendu "So Real". Si c'est pas fait, courez vite au magasin, l'album "Grace"... Rapprochement possible dans les mélodies plus que dans la performance vocale. Des enchainements d'accords qui ne semblent pas "fitter" ensemble jusqu'à ce qu'à la 10ième écoute (j'exagère pas du tout !) on se rende compte que c'était le seul enchainement possible pour bien faire passer la chanson. Probablement que les gens de Sony on perdu patience avant ça, pauvres d'eux !

Sur certaines chansons (en particulier l'excellente "Red, Red, Red") elle y va d'harmonies vocales douteuses à première écoute jusqu'à ce qu'à la 20ieme écoute (là, j'exagère un peu...) on se rende compte encore une fois du génie qui les a fait naître. La chanson titre est aussi un moment très fort, espèce de mix entre DisneyLand et la musique de cabaret...voyez le genre ? Léger point faible avec "Oh Sailor", trop longue pour rien mais très bien rattrappée par le reste de l'album. "Better version of me", selon moi la plus intéressante de l'album, psychédéliquement parlant et manifestement composée par un esprit assez tordu. Elle finit le tout par une charge a fond de train contre l'industrie musicale sur "Please, please, please", visant probablement sa propre maison de production...

Pour ceux qui avaient bien aimé ses deux autres albums, excellents soit dit en passant, ce ne sera pas vraiment difficile de s'y plonger. Pour les autres aimant le risque, je vous avertis, c'est probablement aussi difficile de s'y aventurer que dans une forêt très dense et très sombre par endroits.

Cet album est génial, point...et il passera à l'histoire pour plusieurs raisons, on s'en reparle dans 20 ans.

8/10

Vidéos tirés de l'album sur MTV
Site officiel de Fiona Apple

LCD Soundsystem - LCD Soundsystem

Bon, je dois dire que je suis parti avec un sentiment négatif envers cet album. Peut-être que c'est parce que j'ai vu cette critique en pleine page principale du site de Canoë et dont le titre disait pratiquement "Achetez cet album". Dites vous une chose, je n'achèterai surement pas un album vivement acclamé par un type, qui peut aussi bien nous dire que le dernier de Marie-Hélène Thibert est un vrai bijou, avant même de l'écouter...

Ce que j'ai fait et franchement, ça ne me déplait pas du tout, même que j'y ai pris gout. Pour le style, bon, appelez ça comme vous voudrez. On dit : Disco-punk, techno-clash, groove-trash, bla bla bla...Dur de coller une étiquette sur le style. Au fond, c'est comme 99,9% des disques intéressants voyant le jour...(gardant le 0.1% restant pour Jonathan Richman parce que lui, on sait qu'il fait du Rock&Roll ...pour ceux qui le connaissent pas !)

Ça commence très solide avec "Daft Punk Is Playing at my House" un espèce de mutant entre Brassy et un vieux clavier "vintage"...on se croirait dans les années '80. Pour les nostalgiques du beat "à la New Order", l'excellente "Tribulations" suit. Pour ceux qui aiment ça plus trash, vous serez servis avec la très punk "Movement" et son trop plein de disto et de feedback sales. Ça défonce vraiment la baraque. Comme vous oyez, c'est assez varié, mais attendez la suite...

Jusque là, mon expérience d'écoute allait bon train, jusqu'à ce que la cinquième vienne me faire décrocher la mâchoire tout en tombant en bas de ma chaise. "Never as Tired as When I'm Waking Up" est une toune au ton psychédélique qui aurait pu se retrouver sans problème sur le "White Album" des Beatles ou un disque de Pink Floyd début '70, choisissez. D'ailleurs, le titre cite une ligne des Beatles (de "Dear Prudence"). C'est exactement à ce moment que mon intérêt pour cet album est monté d'un cran ("J'va me retaper ça certain !"). Et en finale, George Harrison réincarné à la guitare ! Vraiment un moment très fort.

Par la suite, on retombe dans la disco avec des sons de l'espace rappelant les 70's sur "On Repeat", peut être la pire toune de l'album, qui ne donne que le gout de passer à la suivante. Malheureusement, la dernière chanson du premier disque est très ordinaire : "Great Release" est un calvaire sur 3 notes de piano tenues à l'infini (c'est du moins l'impression qu'on a...). Pour ceux qui aiment ça quand même, allez vous chercher tous les disques de "Beta Band", vous serez pas déçus, mais moi, ça ne me branche pas, ça m'endors.

Ils nous offrent aussi un deuxième CD pour compléter. 2 moments très intéressants : La très funky "Losing my edge" ainsi qu'une version "crass" de "yeah, yeah, yeah", selon moi la meilleure chanson de l'album.

Notre bon ami critque sur Canoë a mis 10 étoiles sur 10. Ca vaut pas ça, j'en mets 8.5. Il y a des très bonnes chansons certes mais malheureusement quelques très moyennes aussi. Ce n'est certainement pas un album révolutionnaire, il n'y a rien de nouveau là. Mais je vous le conseille tout de même, ça fait changement de ce qui sort ces temps-ci. Et c'est un album de party exceptionnel, ça, aucun doute la dessus !

7.5/10

Site officiel du groupe
Quelques MP3 gratuits et totalement légaux !!!

Bloc Party - Silent Alarm

Bloc Party c'est un band anglais, de Londres, qui fait du rock...anglais. Situons ça dans l'indie pop/rock. Ils ont étés remarqués par Franz Ferdiand (tiens c'est bizarre ça...) qui après avoir entendus leur premier démo, les ont invités pour faire quelques premières parties. Silent Alarm est leur premier album officiel et est vendu pour moins de 10$ dans tous les bons disquaires..."Et ça vaut la peine ???"...euh...voyons voir.

Bon, je vais êre bien franc, la sauce nous a déjà été servie trop de fois. C'est pas que ce soit si mauvais, bien au contraire, certains apprécieront. Mais avouons nous le, c'est un album qui manque un peu trop de variété. 12 chansons et on a l'impression de toujours écouter la même...ou presque. Cet album ne m'a pas accroché du tout. Il faut vraiment que je me force a faire cette satanée critique !

Quelques tounes intéressantes tout de même, surtout les 4 ou 5 premières de l'album. "Like Eating Glass" démarre avec un refrain très accrocheur et une rythmique assez intéressante. La deuxième chanson de l'album "Helicopter" avec son "break" tout a fait génial dans le refrain et des "oooohhhh ooooohhhhh" très efficaces ! Une dernière note intéressante pour la quatrième, "Banquet" qui malgré son manque d'originalité flagrant (bon, là c'est du "Franz Ferdinand" tout craché), est quand même agréable à l'oreille. Du rock de club qui se danse bien dans une cage au Crapaud ou autre bar du genre...vous me suivez ???

Le problème : Par la suite ca se complique un peu. On nous lance quelques tounes moins rock et franchement très plates. Sans grande énergie, du moins pas celle que le groupe nous démontre sur les premières tounes. Et ce manque de conviction se poursuit jusqu'à la fin de l'album. D'autre tounes qui bougent plus, plus de guitares et de drum mais bon, on nous sert les tounes du début dans un emballage trop peu différent.

Vous avez compris, il y avait là du très bon matériel pour un album de 5 tounes sans plus. C'est pas que j'ai pas voulu finir l'album en vitesse, c'est vraiment la triste réalité de cet album. Sachant cela, il n'est donc pas surprenant que l'album se vende autour de 9$ au HMV. Ça ne vaut malheureusement pas plus que ça.

La note : 4/10

The Coral - Nightfreak and the Sons of Becker

En passant, The Coral - Nightfreak and the Sons of Becker, c'est pas un mauvais album du tout. C'est sorti l'an dernier, j'avais pas fait d'écoute trop attentive encore. Ça me servait plutot de "disque de chevet".. a.Assez psychédélique, des bons tubes, desmbiences à couper au couteau. Des refrains très accrocheurs sur toutes les chansons. C'est assez difficile de comparer à quoi ca peut bien ressembler, anyway j'suis un peu tanné de faire des comparaisons. On va couper court et dire que ca ressemble à pas grand chose. Attrapez vous ça sur des sites d'achats de musique genre amazon.com, il y a souvent des extraits. Si vous aimez les extraits : lets-go c'est un bon achat ! Un ordre de chanson très logique, toutes les tounes s'emboitent comme un engrenage bien huilé. C'est un beau petit trip pour pas trop cher.

Quelques tounes funky, ah tiens oui, pour les tounes funky, disons que ça peut parfois ressembler à Minutemen (sur "Venom Cable" par exemple). Un hit beaucoup plus rock, rappelant des bons vieux succès de Pussy Pear (mon premier band :), sérieux c'est vraiment pareil, sur "I Forgot My Name", criée au travers d'un mégaphone. Ils enchaînent ensuite une chanson très planante et plutot minimaliste. "Song of the Corn" qui est probablement la meilleure de l'album, incluant des harmonies vocales plus qu'intéressantes rappelant un peu le Pink Floyd de la meilleure époque (et NON! c'est pas l'époque de The Wall...fouillez plutot début '70).

Quelques tounes plus pop pour rééquilibrer le tout, quelques passes de garage rock, une légère touche de jazz sur une autre toune puis un espèce de délire spatial de 30 secondes pour nous amener vers un groove très dansable appelé "Grey Harpoon". "Keep me company" est la valse qui suit...dur a suivre ? Peut-etre un peu oui... Ça termine sur une note de rock un peu bruyant, incluant tous les éléments du noise rock sur "Migraine". Le band se permet même un finale "Doo-Wop" à la manière de ces bands blacks américains des années 50...oui tsé les harmonies vocales à 5, a cappella...bon anyway.

C'est très varié comme son, on passe d'un époque à l'autre de chanson en chanson. C'est ce qui rend a mon avis un album intéressant le rendant tout a fait intemporel et c'est tout en leur honneur d'avoir pu en faire un tout cohérent...et quelle cohérence ! Album à posséder et a apprécier.

La note : 6.5/10

Stephen Malkmus - Face The Truth (2005)

Nouvelle sortie la semaine passée, au grand plaisir des fans de feu Pavement: le nouvel album du chanteur et âme de ce groupe mythique, Stephen Malkmus. J'ai su qu'il sortait un album la veille, le lendemain je suppliait un vendeur du Archambault pour qu'il me déniche la seule copie qu'il avait en magasin...tel un junkie, j'avais besoin de mon "fix". Et un des choses que les compagnies et magasins de disques ont compris, c'est qu'on peut profiter à fond de ces vieux fans de Pavement pour leur vendre à 30$ la dose. La morale : "On ne se fait pas d'ennemis chez les junkies, peut importe le prix demandé pour ce qu'on leur fournit." Non mais $?*(%! qu'ils l'ont l'affaire, hein !

Peut importe que vous l'achetiez ou bien...hum...écoutez-le. C'est une bombe. C'est très certainement son meilleur album des trois solos sortis depuis la mort de Pavement. Bon, c'est rien de nouveau, mais justement, c'est ce qu'on a besoin qu'il nous fasse entendre : Ce bon vieux son des '90's ! Maudite nostalgie hein...

Il faut que je vous dise : Techniquement parlant, Malkmus est fort probablement le pire chanteur de son époque. Depuis 15 ans, c'est sa marque de commerce. Avec cet album, il prouve une fois de plus à tout le monde que les bases du rock reposent sur des fondations beacoup plus solide que la technique et la virtuosité : tout est une question de coeur et d'attitude. Et une mauvaise toune jouée et chantée "dwette" reste une mauvaise toune...Pis si vous êtes pas d'accord avec ça, ben coudonc, arrêtez de me lire pis allez vous acheter du Dream Theater à la place...

Non mais sérieusement, Malkmus est VRAIMENT dans une classe de compositeurs à part, il écrit des mélodies remplies de surprises, parfois un peu tordues mais toujours accrocheuses, très accrocheuses. Pour ce qui est de l'album, comme je le disais, Malkmus nous fait faire un petit retour dans les années 90. On retrouve des bribes d'à peu près tous les albums de Pavement, du premier au dernier.

L'album commence avec une très efficace orgie de synthétiseurs sur "Pencil Rot" : c'est un bon début. La chanson titre "It Kills (Face the Truth)" est un incontournable. L'accent est plus porté sur la guitare que Malkmus prend un malin plaisir à doubler pour chaque solo. Vient ensuite "No More Shoes", la plus longue chanson de l'album, faisant près de 8 minutes mais qu'elles sont bien remplies. Pas le temps de s'ennuyer avec ces accents de blues-rock, très axés sur la guitare, encore une fois rappelant les meilleurs moments de Pavement. La suivante commence EXACTEMENT comme "All apologies" de Nirvana, une chanson plus folk et plutôt agréable apellée "Mama".

La chanson "Kindling for the Master" est la plus étrange du lot. C'est une pièce construite autour d'un beat disco tout croche, des synthétiseurs et des voix modifiées par je ne sait quel effet -très- spécial : pas la meilleure de l'album...C'est toutefois bien rattrappé par "Baby C'mon", qui donne le gout de hocher de la tête avec son rythme très marqué, un vocal typique de Malkmus, c'est à dire : que des fausses notes. Mais la toune est accrocheuse, reste dans la tête et veut pu partir...On l'aime vraiment comme ça. Une dernière touche bluesy avec "Malediction", la dernière de l'album, très réussie elle aussi.

Un album aux accents blues, folk et rock, un hommage aux guitares et à la musique en général. C'est ce dont on avait besoin de sa part. En fait, c'est ce qu'il n'avais pas tout à fait réussi à nous donner avec ses deux derniers albums. Donc, pour ceux qui on envie d'essayer quelque chose de nouveau, c'est autre album à se procurer sans aucune hésitation, et pour ceux qui le connaisent déjà, bien ça doit probablement être le seul qu'il vous manque alors courez vous chercher ça au plus vite !

La note : 7.5/10

J.-M.

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